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Quelle direction après le recul du « fiscal cliff »?

By Barbara Zigah
Barbara Zigah a obtenu une licence en finance de l'Université du Maryland il y a très longtemps (elle ne veut pas avouer combien), et a travaillé à Wall Street. Mais ce n'est qu’il y a quatre ans qu'elle a commencé sa carrière dans l'écriture financière, et c'ici même, à DailyForex.com que tout a commencé, lorsque le CEO a vu en elle un potentiel frais et inexploité et lui a donné sa chance. Elle n'a jamais regardé en arrière. Depuis, elle travaille indépendamment en tant que journaliste et rédacteur pour des services financiers et l'industrie liée au Forex.

Par: Barbara Zigah

Tandis que les citoyens et contribuables américains semblent soulagés, maintenant qu’un accord sur le « fiscal cliff » a été trouvé et qu’il a été voté formellement au Congrès, les implications s’étendent bien au-delà des États-Unis. En effet, si le Président Obama et le Congrès américain n’avaient pas trouvé d’accord, les enjeux auraient été bien plus importants que les 600 milliards de dollars en jeu pour l’économie américaine.

L’économie américaine, bien que fragile actuellement, reste la première économie dans le monde ; toutes les économies tournent autour d’elle en quelque sorte. Une récession n’est toujours pas définitivement éloignée, comme le souhaiteraient les analystes et les économistes, mais elle semble une menace moins probable désormais. Et même si le « fiscal cliff » a été évité, cela ne signifie pas qu’il n’y a pas d’autre danger à venir.

Les analystes indiquent tout d’abord que des concessions ont dû être faites, mais que certaines lois seraient entrées en action le 1er janvier quelque soit l’action du Congrès. L’augmentation de l’imposition des plus riches était bien entendu un point d’achoppement entre les partis ; les Républicains ont fini par accepter une série d’augmentation d’impôts sur plusieurs années, qui pourraient lever jusqu’à 600 milliards de dollars pour les caisses du gouvernement américain. Également applicable aux Américains les plus riches, une augmentation des impôts sur les dividendes et les gains de capitaux, ainsi que sur les successions. Bien que les Républicains restent en principe contre l’imposition excessive des Américains les plus riches, ils semblent avoir compris que l’opinion générale les aurait accusés du chaos qui serait survenu si le problème du « fiscal cliff » n’avait pas été résolu.

Pour les petits salaires, les réductions d’impôts de l’époque de Bush deviendront permanentes. Cependant, tous les contribuables devront s’acquitter d’une augmentation de 2% des cotisations sociales, ce qui réduira le salaire net des travailleurs.

Du côté des dépenses, les prestations d’assurance-chômage ont été étendues une année supplémentaire, et plusieurs crédits d’impôts comme ceux pour les enfants, les frais de scolarité et les revenus gagnés seront étendus pendant cinq années supplémentaires. Une réduction des paiements de Medicare aux médecins a également été évitée.

Les marchés ont retenu leur souffle en attendant le résultat des négociations du « fiscal cliff ». Bien que l’échéance n’ait pas été atteinte, les législateurs peuvent rétroactivement mettre en place la loi afin d’éviter qu’il n’y ait aucun dégât. Le soulagement a d’abord été nettement perceptible sur les marchés boursiers dans le monde, la majorité des indices asiatiques atteignant leur niveau le plus haut depuis plusieurs mois ; à présent, les marchés des actions européens, à savoir le DAX allemand, le CAC français, le FTSE britannique et l’IBEX espagnol se renforcent nettement également. La paire EUR/USD s’échangeait hier également plus haut, à 1.3277 avec un creux de la séance à 1.3196 et non loin du pic de la séance à 1.33. D’autres devises liées à la croissance devraient se renforcer grâce à l’optimisme actuel.

Bien que le Congrès américain soit parvenu à tirer l’économie d’un désastre en perspective, les analystes estiment qu’il y a toujours des risques à surveiller prochainement. Mohamed El-Erian de Pimco, le plus grand fonds d’investissement du monde, qui a été récemment nommé par Obama pour diriger le Global Development Council, a averti que la perspective économique des États-Unis reste faible. Il pense qu’un ajustement à une « nouvelle normalité » doit être fait, impliquant une croissance réduite et moins d’emplois. Il y a également toujours la question du déficit américain et de l’augmentation de la dette à régler, et El-Erian espère toujours que le Congrès proposera un « accord majeur », qui comprendrait des réformes fiscales à moyen terme pour combattre les défis budgétaires à long terme, et qui arrêterait les problèmes grandissants une fois pour toute.

Le Congrès américain sera-t-il prêt pour ce défi ? Ils viennent juste de voter pour annuler leur propre ajustement du salaire en fonction du coût de la vie, dès lors tout est possible, aussi improbable que ce soit.


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Barbara Zigah a obtenu une licence en finance de l'Université du Maryland il y a très longtemps (elle ne veut pas avouer combien), et a travaillé à Wall Street. Mais ce n'est qu’il y a quatre ans qu'elle a commencé sa carrière dans l'écriture financière, et c'ici même, à DailyForex.com que tout a commencé, lorsque le CEO a vu en elle un potentiel frais et inexploité et lui a donné sa chance. Elle n'a jamais regardé en arrière. Depuis, elle travaille indépendamment en tant que journaliste et rédacteur pour des services financiers et l'industrie liée au Forex.
 

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