Les banques islamiques luttent pour la profitabilité

Par: DailyForex.com

La loi de la Charia dicte la façon dont les musulmans doivent gérer leur argent et stipule les règles principales auxquelles les fonds et les hypothèques conformes à la Charia doivent adhérer. La clé de la finance islamique est le fait que l’argent n’a pas de valeur intrinsèque, il s’agit simplement d’un moyen d’échange. Chaque unité est égale à 100% de la valeur d’une autre unité de la même valeur, et les profits réalisés lors de l’échange d’argent avec une autre personne sont interdits. Un musulman n’a pas le droit de réaliser un profit sur un prêt d’argent ou en recevant de l’argent de quelqu’un. En d’autres mots, gagner des intérêts (riba) n’est pas permis pour les musulmans souhaitant adhérer à la loi islamique. Pour satisfaire à ces règles, aucun intérêt n’est payé sur les comptes courant ou d’épargne islamiques ni appliqué aux hypothèques islamiques. De nombreux brokers Forex proposent le Forex islamique, à savoir des comptes conformes aux règles de la Charia, pour permettre aux musulmans d’investir leur argent.

Jusqu’à présent, les banques islamiques ont dû lutter pour rester profitables malgré le fait que leurs rendements ont toujours été inférieurs aux banques non-islamiques. Cependant, cela s’avère difficile. Le rendement moyen des prêteurs conformes à la Charia était de 11.6% en 2011, contre 15.3% pour leurs homologues non-islamiques, selon le rapport de décembre de Ernst & Young couvrant 12 pays. En outre, l’utilisation de solutions de couverture et de trésorerie a également été à la traîne.

Les banques islamiques rapportaient une moyenne de 17 milliards de dollars d’actifs en 2011, bien moins que les 65 milliards de dollars des prêteurs non-islamiques. Cela a eu pour conséquence des coûts de fonctionnement supérieurs de 50%. La croissance s’avère être un véritable défi pour la plupart des banques islamiques qui maintiennent une infrastructure de risque très basique tout en fonctionnant sur des marchés intérieurs très concurrentiels.

Les banques islamiques ayant indiqué que leur échelle réduite et leur manque de produits en gestion du risque leur pose des problèmes de concurrence, Ernst & Young a averti que la faible profitabilité risque de ralentir l’extension de l’industrie bancaire islamique de 1800 milliards de dollars.

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