L'Euro continue à baisser ce matin au marché Forex après le discours de Trichet
Hier, le Gouverneur de la BCE, Jean Claude Trichet, a annoncé dans son discours que la banque serait susceptible de réviser ses projections d'inflation, ce qui laisse à panser que la BCE ne rehaussera pas à nouveau ses taux d'intérêt.
La publication, hier en Zone Euro, de l'indice de confiance des chefs d'entreprise et des consommateurs, qui est tombé à son plus bas niveau depuis un an et demi, a causé une baisse de l'Euro durant les échanges du marché Forex européen ainsi qu'à New-York.
Si la BCE ne procède pas à une nouvelle hausse de son taux d'intérêt, la monnaie unique ne pourra plus bénéficier du soutien qu'elle a eu durant les deux dernières hausses, ce qui risquerait de faire de l'Euro un actif peu rémunéré.
La paire EUR/USD a ouvert la séance du marché Forex asiatique à 1,4441 puis est tombée à 1,4416 avant de se consolider après une énorme baisse, hier, suite aux commentaires de Trichet et à la spéculation que la BCE ne rehaussera pas ses taux jusqu'à mi 2012.
La paire USD/JPY a ouvert le marché Forex à 76,70 puis est graduellement tombée vers 76,53 alors que le Dollar continue de s'affaiblir à l'approche de la publication des variations du nombre d'emplois aux USA qui, selon les prédictions, sera en baisse, ce qui laisse à croire que la Fed prendra de nouvelles mesures pour stimuler la croissance. Les minutes de la dernière réunion de la Fed, qui ont été publiées hier, ont rajouté aux spéculations d'un nouvel assouplissement monétaire, ce qui a permis au Yen de se renforcer.
La Livre Sterling était en baisse face au Dollar US ce matin au marché Forex, à 1.6306 après une ouverture à 1,6296. Les Forex traders suivront aujourd'hui en Zone Euro la publication du taux de chômage allemand, suivie de l'indice des prix à la consommation (CPI Flash Estimate) et du taux de chômage.
Aux Etats-Unis, les Forex traders suivront l'enquête ADP sur la variation du nombre d’emplois, suivie de la publication de l'indice des directeurs d'achat de Chicago puis des commandes industrielles, et finalement, la publication des stocks de pétrole brut.